OXIA
- Goodlife -
Novembre 2006
Peux tu nous raconter comment
tu es tombé dans la musique électronique ?
Cela c'est fait assez naturellement,
dans les années 80 j'écoutais principalement du Funk, et des le
milieu des années 80 les premiers tracks house de Chicago ont commencé
à arriver, mais pour nous c'était une suite logique au funk, cela
c'est fait progressivement. A côté de cela j'écoutais aussi de l'italo-disco,
de la new wave… donc le mélange de toutes ces influences m'a forcement
emmené à la musique électronique.
En 1998, j'ai souvenir d'une
soirée à Lyon où se produisait Phunky Data. Quels
souvenirs tu gardes de cette époque ?
J'en garde un bon souvenir,
nous nous sommes bien amusés avec Kiko à cette époque, même si il
y a eux pas mal d'erreurs de faites, mais cela nous a permis de
renforcer notre expérience. Mais par la suite je ne me suis plus
vraiment reconnu dans ce style, c'est pour cela que nous avons arrêtés
et que nous avons chacun de notre côté repris notre carrière solo.
Est-ce qu'il y aura une suite
à l'album " 24 heures " ?
Oui bien sûr, je prend mon
temps, et surtout je ne suis pas très rapide . Je bosse sur pas
mal de choses en ce moment, dont un maxi pour Goodlife, un projet
avec Agoria, un autre avec Eric Borgo…Mais après cela j'aimerais
bien commencer à travailler sur un nouvel album. L'énergie qu'on
déploie pour la réalisation d'un album est beaucoup plus importante
que pour la production d'un simple ep. Donc il faudra encore un
peu patienter.
Tu voyages beaucoup, tu étais
en Amérique du sud en septembre, comment ressens-tu ces différents
publics ? As-tu des souvenirs marquants ?
Finalement il n'y a pas tant
de différences entre les publics, même si il y a des endroits où
les gens sont plus "chauds" comme en Espagne ou en Amérique du sud
notamment. A l'heure actuelle les gens connaissent la musique dans
tout les pays, grâce entre autre à Internet avec lequel on peut
écouter les mêmes morceaux où que l'on soit dans le monde. Mais
je pense vraiment que cela peut varier d'une soirée à une autre.
J'ai des très bon souvenirs un peu partout, mais surtout au Loft
à Barcelone où pendant le Sonar nous faisons une soirée goodlife
chaque année, donc nous réunissons à chaque fois tout le team, et
encore cette année encore, la soirée a été vraiment énorme.
Tu fais figure " d'ancien
" sur la scène électronique rhônalpine…Quel regard portes-tu sur
la scène techno de la région ?
On peut dire qu'elle ce porte
plutôt pas mal en ce moment, il y a nous les anciens Miss Kittin,
The Hacker, Kiko, Agoria… mais plein de nouveaux artistes aussi.
Pour ce qui est des soirées, la soirée du 7 octobre à Grenoble nous
a montré qu'il y avait toujours un bon public dans la région, on
peut noter également le succès du festival des Nuits Sonores à Lyon,
où tous les gros dj's étranger veulent désormais venir jouer. Donc
je suis assez content de ce qui ce passe dans la région.
Enfin, tu as fait le tour
du monde en tant que dj, malgré tout reste t'il un endroit, une
soirée où tu voudrais mixer ?
Oui j'ai était dans beaucoup
de pays, mais je pense qu'il reste encore pas mal d'endroit où je
ne suis pas allé, en Asie par exemple où je n'ai fait que Tokyo.
J'aimerais bien aller en Chine. Je n'ai pas été également
dans des pays comme la Suède ou le Danemark… donc il va falloir
que je continu encore un moment à être dj !
Oxia, merci !
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